Cela fait un moment maintenant que je suis resté silencieux. Malgré tous les désagréments des distorsions temporelles provoquées par Afanc, tout l’absurde concret d’une vie professionnelle qui ne me laisse que peu d’espace cérébrale pour penser à Rivunes, NON ! tout cela n’est qu’un fatras d’excuses mal dégrossies qui ne pourront jamais justifier la perte de motivation du rêveur contrarié. Car l’essence même de ces chimères qu’il poursuit appelle une abnégation de chaque instant.
Oui, je m’en veux.
Cette auto-flagellation accomplie, je me dois toutefois de dire que, si je n’ai pas encore trouvé la force de retourner de l’autre côté, j’ai énormément avancé sur la compilation des fameuses chroniques. Et même davantage, puisque j’ai achevé ce qui sera je pense le premier tome des aventures de mon correspondant.
Comme je vous le disais dans mon dernier billet, l’enquête qu’il menait semble nécessiter une pause. Cette ellipse me permet de clore la première partie de ces chroniques. De toute manière, je ne doute pas du fait que ce contretemps sera raccourci par Afanc et l’un de ses mystérieux tours de passe-passe. Encore qu’il semble avoir quelque problème avec ce sujet… j’espère qu’il ne s’est pas mis dans une situation embarrassante vis-à-vis de ses « supérieurs »… Il faudra d’ailleurs que je lui adresse une lettre. S’il est moins pris par ses observations, peut-être aura-t-il le temps de venir la chercher. Cela me semble important ne serait-ce que pour le tenir au courant de l’avancée de mes travaux et lui proposer…
…mon titre !
Eh bien oui, quand je vous dis que j’ai avancé ! Cela prend vraiment forme et je suis en train de relire et de perfectionner ce premier volume. Après tout, sur cet aspect de ma vie, je n’ai guère d’autre chose à faire puisque, Afanc silencieux, je n’ai plus de matériel à compiler. Mais c’est un mal pour un bien car je constate à réécrire les mots d’un autre que cela m’aide à maturer mon style. J’ai, chaque jour de cette aventure, eu l’impression merveilleuse de découvrir de nouveaux synonymes, de nouvelles tournures et formules. Comme si je redécouvrais une façon de m’exprimer et même s’il me reste beaucoup à apprendre, cela reste un vrai bonheur. A écrire cela, je me rends d’ailleurs compte à quel point cela pourrait me manquer de ne plus recevoir ces lettres.
Du coup, après avoir publié ce petit article, je vais me pencher sur le message que je pourrais lui porter le weekend prochain. Je vais référencer ici les sujets dont je dois l’entretenir :
- La proposition de titre (oui je suis désolé de ne rien vous dire, mais vous comprendrez que nous n’en sommes qu’aux essais. Je ne voudrais pas vous faire miroiter des choses qui seraient rejetées)
- Prendre de ses nouvelles (un minimum de savoir-vivre de ma part quand même)
- Quand reprendront ses investigations (et donc quand pourrais-je poursuivre mon travail de chroniqueur)
Voici ce qui me vient pour l’instant… Léger dites-vous ? Vous ai-je dit que j’étais fatigué ? 😉